Sur son éperon rocheux, aux frontières de la Bretagne, de la Normandie et de l’Anjou, le Château de Vitré a fière allure. Il domine tel un point de repère, d’ancrage, solide et imperturbable. Situé en cœur de ville, il est bordé de rues anciennes où se concentrent des habitations, des commerces, des services…, de nombreux temps forts d’animations, de spectacles, de festivités y sont organisés tout au long de l’année.
Laissez-vous guider… et surprendre.
Le Château de Vitré impose une puissante architecture militaire. Élevé au XIe siècle, il est reconstruit du XIIIe au XVe siècle sur le plan actuel. C’était la résidence de la famille franco-bretonne de Laval-Montmorency. Une cour brillante l’anima sous la Renaissance. Ruiné partiellement au début du XIXe siècle, il fut vendu et transformé en prison et en caserne avant d’être restauré selon les principes de l’époque.
Classé Monument Historique, il a fait l’objet de grands travaux de restauration. À noter qu’en 1913, une partie du Château est affectée aux services de la mairie.
La tour Saint-Laurent est devenue un musée, fondé en 1877 par Arthur Lemoyne de la Borderie, un érudit local qui fut le premier historien de la Bretagne. Le musée s’est développé et présente depuis 2014, une nouvelle scénographie : les tours Saint-Laurent, de l’Argenterie et de l’Oratoire abritent les différentes salles du musée qui se découvrent au gré d’un parcours principalement chronologique. Un voyage dans le temps, du XVe au XIXe siècle, avec une mise en scène du mobilier, des objets du quotidien et des collections. La vie de château au fil des époques qui font l’Histoire de Vitré, telle une évocation des Marchands d’Outre-Mer, de la marquise des Nétumières ou encore de l’apothicairerie des Sœurs grises…
En 2018, à l’occasion de la Nuit des Musées, une nouvelle salle est inaugurée et ouverte au public. Au rez-de-chaussée de la tour Saint-Laurent, du nom de François-Annibal de Farcy de Saint-Laurent, cette nouvelle salle du musée du Château est semi-enterrée et est desservie par un escalier de quelques marches en granit. Il s’agit sans doute d’une ancienne salle de gardes posée sur les fondations d’une tour XIIIe siècle chemisées dans la tour actuelle. Y sont présentés et donc à découvrir, des sculptures et plâtres originaux de la fin du XIXe siècle : notamment le Monument de l’Union de la Bretagne à la France (vers 1885. Emmanuel Dolivet), la Berceuse (1907. Raoul-Eugène Lamourdedieu), le Clairon de Reichshoffen, dernier appel (plâtre et plomb, 1874. Adolphe-Pierre-François Léofanti) …
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Le Château et son musée, l’église Notre-Dame (de style gothique flamboyant), la tour de la Bridole, l’architecture des maisons des rues anciennes, celle des faubourgs…, le patrimoine fait appel à l’idée d’un héritage légué par les générations qui nous ont précédés. Aux portes de la Bretagne, de la Normandie et de l’Anjou, Vitré a toujours eu un rôle stratégique essentiel. Une situation géographique propice à de nombreux échanges entre le Duché et la France, soit autant d’enrichissements de part les contrées voisines. Ce fut l’une des cités les plus actives de Bretagne avec ses Marchands d’Outre-Mer qui ont fait la richesse de Vitré grâce au commerce international des toiles de chanvre. Elles servaient notamment pour la confection des voiles des bateaux. Découvrir et partager l’histoire, le patrimoine de Vitré en se l’appropriant c’est aussi mesurer cette ouverture d’esprit sur l’extérieur, cette culture locale de l’audace, du goût d’entreprendre.
De nombreux édifices religieux ou civils sont à découvrir notamment dans l’ancienne ville-close :
• Le Château de Vitré (Monument Historique 1872, 1898, 1902).
• L’église Notre-Dame (Monument Historique 1840).
• L’Hôtel Ringues de la Troussannais (Monument Historique 1942).
• La maison située 1 rue d’Embas (Monument Historique 1930).
• Le prieuré des Bénédictins (Monument Historique 1987).
Et plus de 70 édifices de la ville sont inscrits au titre des Monuments Historiques comme de nombreuses maisons du centre historique, l’enceinte fortifiée de la ville, le monastère Saint-Nicolas…
La sauvegarde de ce patrimoine est à l’origine d’un Secteur Sauvegardé créé en 1976 aujourd’hui appelé Site patrimonial remarquable dont le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) a été adopté en 1994. Ce PSMV est aujourd’hui complété par une Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine.
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